Souvenirs d'Autos

Souvenirs d’Autos : Un permis poids lourd un peu particulier

Une rubrique pilotée par le Commandant Chatel. Merci à Christian Alméras qui nous a déjà parlé avec talent et humour de sa 104 ZS et de sa Porsche 911S. Il nous raconte cette fois son permis poids lourd.

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Vendredi 13 septembre 2024

Mon service militaire commence en octobre 1976, j’ai 21 ans et perdu déjà assez de temps avec un parcours scolaire et estudiantin assez erratique.

Deux mois après avoir fait mes classes, je me retrouve dans un Centre Mobilisateur en région parisienne. Avec un père général, j’ai un certain ressenti car il aurait fallu un simple coup de fil de sa part pour que je sois réformé.

Bien entendu, j’ai compris après qu’il avait juste raisonné comme toujours de façon honnête et responsable.

Il se trouve qu’il y avait dans cette caserne, en plus du Centre Mobilisateur, une antenne locale du Service des Essences que mon père avait codirigé au niveau national. Cette antenne était sous la responsabilité d’un commandant qui avait servi sous les ordres de mon père et auquel il vouait une admiration sans borne.

Me voilà convoqué dans son bureau et il me demande si je veux passer mon permis 18 tonnes. Plus par amusement que par intérêt, j’accepte et je commence à réviser mon code en parfait dilettante (heureusement, j’ai muri après).

Naturellement je rate l’épreuve avec un nombre conséquent de fautes mais par « miracle » le commandant me dit que j’ai réussi.

Passons à la conduite et je fais 4 ou 5 heures dans la caserne au volant d’un Berliet GBC à slalomer avec plus ou moins de réussite entre des quilles sans jamais passer je crois la 3ème et à rater la plupart des doubles débrayages.

La date de passage de la conduite approche et je me retrouve le jour J sur la route avec un examinateur assez inquiet. Je justifie son inquiétude en brulant un Stop à cause d’un gros cafouillage de passage de vitesses.

L’examinateur me demande de continuer et je prends la confiance. Malheureusement dans un de ces villages étroits de la lointaine banlieue parisienne je croise un car. Même cafouillage de passage de vitesses, je ne freine pas, j’ai juste le réflexe de monter sur le trottoir, heureusement sans piétons et ça passe.

Mais, ça ne passe pas pour l’examinateur, le camion n’a pas de double commandes et je rentre doucement à la caserne. Je ne me fais aucune illusion et pourtant j’apprends que j’ai mon permis ! Inutile de vous dire que quand mon père a su cela, il n’était pas content du tout… mais c’était trop tard !

Il est évident que ce permis est juste une ligne sur mon carton rose et que je n’ai jamais conduit de 18 tonnes, heureusement pour moi et surtout pour les autres !

 

Cette rubrique est aussi la vôtre !

Racontez vos anecdotes au Commandant Chatel par mail (thibautchatel@icloud.com), il se chargera de les publier. N’oubliez pas que pour « Souvenirs d’Autos » nous cherchons de l’anecdote, de l’humain, de l’humour, de l’émotion.

On oublie un peu l’arbre à came et le Weber double-corps…

Et si possible, joignez à votre histoire des photos….

On adore ça chez POA !

Merci.

L’avis des Petits Observateurs

7 commentaires au sujet de « Souvenirs d’Autos : Un permis poids lourd un peu particulier »

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Excellent Souvenir d'Auto et de conscription.
J'adore les SDA du Commandant Chatel !
Le mot d'ordre étant de ne pas parler du carbu Weber ni de l'arbre à cames, l'affaire est plutôt finement menée de la part de notre ami Christian qui, sans jamais l'évoquer, nous parle du "piston" !

Deuxième pompe Nabu 😁

Vendredi 13 septembre 2024 à 11h55

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Bénéficiaire d'un certain "piston" en tant qu'appelé à la
Cité Balard en........80 je crois.....le piège quand on passait
ce type de permis, était une affectation au service des cars,
un job à la c......tôt le matin, tard le soir!
J'ai fini chauffeur du Général Le Coz avec la difficile mission de
mener la CX ou R18 au gré des différents déplacements du
gradé. Je garde un souvenir particulièrement éprouvant de
cette fonction, supportant sans sourcilier le confort des
suspensions hydrauliques et le chauffage douillet en hiver,
alors que je croisais des "collègues" partant en manoeuvres
à bord de camions à ridelles.......!
La grande muette n'est pas seulement silencieuse, mais aussi
injuste! 😉

Vendredi 13 septembre 2024 à 15h39

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