Souvenirs d’Autos (455) 205 Story

Décembre 1982, je me rends chez le marchand de journaux, probablement pour l’achat de quelques fournitures scolaires. J’ai alors 11 ans, et parmi les revues automobiles qui trônent sur les rayonnages, mon attention est attirée par la Une de l’Auto-Journal qui révèle en exclusivité un cliché volé de la future Peugeot 205.

Déjà vivement intéressé par l’automobile, je ne résiste pas à la curiosité de découvrir ce nouveau modèle et achète avec mon argent de poche le numéro scoop de l’A-J.

Numéro que je dévore littéralement et qui fera de moi un lecteur assidu de ce bimensuel de référence. À partir de ce moment, j’attendrai impatiemment le 1er et le 15 de chaque mois pour assouvir ma passion et lire les essais rédigés sous les plumes aussi intransigeantes que passionnées de Gilles Guérithault ou d’André Costa.

Quelques mois passent et, un soir de février 1983, la nouvelle lionne apparaît sous mes yeux à ma grande surprise, en « vrai », flambant neuve, devant le supermarché où ma mère fait ses courses chaque semaine. Dans une livrée bordeaux, elle est là, « seule », exposée un peu dans l’indifférence des clients.

La voiture n’est pas verrouillée et sans surveillance particulière. Bien sûr, je saisis aussitôt l’occasion de m’assoir à la place du conducteur et de détailler le tableau de bord, les commandes, puis les places arrière, le coffre… je crois que j’y passerai bien plus d’une demi-heure sans jamais être dérangé par quiconque.

Je ne le sais pas encore, mais à la faveur du remplacement de la vieillissante 304 familiale, c’est cette voiture que mes parents achèteront trois mois plus tard à l’agent Peugeot du petit village tourangeau où nous habitions alors. Le jour de la livraison, notre voisin dut se souvenir longtemps du petit sprint que je fis sous ses yeux, en rentrant de l’école, dès que j’aperçus la 205 stationnée dans la cour de notre maison.

C’était un sacré numéro, il est vrai.

Bien des années plus tard, je fis mes premiers tours de roue de jeune conducteur au volant d’une 205 Junior, avant, la quarantaine venue, d’acheter une 205 GTI à restaurer, ma première « ancienne ».

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On oublie un peu l’arbre à came et le Weber double-corps…

Et si possible, joignez à votre histoire des photos….

On adore ça chez POA !

Merci.