Les Essais de Patrice • Opel

Manta B j'ai découvert avec elle la marque Opel

Par Patrice Vergès. Dévoilé il y a juste 50 ans, le coupé Opel Manta a connu un énorme succès commercial singulièrement la version B produite de fin 1975 à 1988 à 557 940 unités s'additionnant aux près de 500 000 de la version A.



C'est grâce à son esthétique très appréciée que la Manta B a connu  une très longue carrière de 13 ans - Une silhouette toute en douceurs rondeurs qui a été aussi proposée en version CC à hayon en fin de carrière 



Le lancement de l’Opel Manta B en septembre 1975 est un peu passé au dessus de la tête de Christophe alors âgé de 5 ans. Plus tard, il avoue, que comme beaucoup, Opel est une marque qui ne l'attirait guère et puis il y a eu notre rencontre. " C'est un peu grâce à toi que j'ai redécouvert cette marque surtout après avoir lu ton livre. Et quand on m'a proposé ce coupé Manta dont la ligne m'a totalement séduit, j'ai craqué ! " explique-t-il.  

4eme au Paris-Dakar 

Il faut dire qu'il n'a pas été le seul à craquer devant le silhouette fuselée toutes en douceur de ce coupé qui innovait avec sa face avant incliné dans le sens opposé de ce qui se faisait alors, appelée " Droopsnoot". Son concepteur l'Américain Wayne Cherry avoua s'être très inspiré de l'avant de l'Alpine A310. Sa silhouette réussie et équilibrée lui permit de connaître une étonnante longévité puisqu'il a été produit 13 ans par Opel ce qui n'est pas banal pour un coupé.

La Manta qui devait son nom à une raie des mers chaude était réalisée sur la base de la berline Ascona dont elle reprenait le châssis et les motorisations. Avec le 1600 cm3 75 ch, Christophe ne possède pas la plus puissante de la bande dont les cylindrées s'articulaient de 1200 à 2 l et les puissances de 60 ch (147 km/h) à 110 ch en injection (185 km/h). Sans oublier la version course Manta 400 car théoriquement homologuée à 400 exemplaires (245 ex exactement) au moteur de 2,4 l de 144 ch poussé à 250 ch en compétition. Opel qui accrocha un palmarès fabuleux notamment avec Guy Frequelin plusieurs fois champion de France à son volant, voiture qui termina même 4eme au Paris-Dakar en 1984 malgré ses.... 2 roues motrices.



Planche de bord très simple et sans compte-tours reprise de la berline Ascona. Les sièges en tissus semblent neufs !

Ce moteur tout en fonte a animé de nombreuses Opel pendant plus de 20 ans à partir de 1966. Il se caractérisait pas son faux arbre à cames en tête



Un millésime 1978

L’Opel Manta de Christophe est dans un état exceptionnel et les sièges en tissus bleu protégés pendant 40 ans par des housses semblent neufs. " C'est un modèle 1978 type B1 à pare-chocs chromés que je préfère aux boucliers des dernières versions. C'était un deuxième main car elle avait été achetée en 1990 par une dame qui l'a conservée 30 ans et qui la faite régulièrement réviser". Son nouveau propriétaire sort un classeur aussi épais que l'ancien Bottin téléphonique de Paris qui comprend de nombreuses factures qu'il a explorées. " Elle totalise 148 000 km d'origine mais le moteur est l'embrayage ont été changé à 80 000 km". 

 Sa monture qui n'a jamais été restaurée cache bien ses 42 ans à travers une peinture qui semble neuve comme ses chromes et surtout son intérieur. La robustesse Opel n'est pas une légende. C'était son architecture très conventionnelle (c'est une propulsion) composés d'organes souvent surdimensionnés qui lui ont donné sa solidité exceptionnelle très appréciée en compétition.  Un pilote d'Opel était quasi sûr de terminer une course d'où son succès notamment en rallye en version Ascona et Kadett GTE qui reprenait la même structure et motorisation. 

" C'est sa ligne que j'adore, on dirait une petit muscle-car américain, d'ailleurs elle a été copiée sur une Buick.  Je suis en amour avec elle" avoue Christophe. "Tout me plait, sa face avant très originale, sa silhouette bombée, ses portes immenses sans encadrements, sa visibilité excellente, ses enjoliveurs chromés de passage de roues, ses jantes Rostyle à boulons apparents".



La commande de boîte à 4 rapports était directe. La radio à casettes semble d'origine et le pédalier se caractérise par sa dureté.

La fameuse face avant Droopsnoot qui rencontra un tel succès que les Vauxhall l'adoptèrent aussi. 



Tout est ferme !

 A son grand volant, il a découvert une conduite qu'il en connaissait pas sans assistance de direction et avec une suspension assez ferme faisant appel à un essieu bien rigide (mais fort bien guidée) à l'arrière.  "La direction est précise mais dure surtout à l'arrêt avec les grosse roues comme la commande de boîte aussi et l'embrayage comparés aux voitures actuelles. La suspension est aussi très ferme, on sent bien la route ! J'adore son bruit assez présent comparé aux voiture d'aujourd'hui et je trouve qu'elle accélère plutôt bien avec 75 ch seulement ". Il est vrai que la Manta pèse moins d'une tonne.

 Travaillant à Paris près de locaux de POA, il n'a que le loisir de conduire  sa petite reine que le week-end où il déjà bien occupé au plan familial. Lui avoir permis de découvrir la marque au Blitz, l'a poussé à s'intéresser de plus près à la Commodore 2,8 l GS/E dont il adore également le look. Je n'ai pas dit mon dernier mot ! 

 



Christophe est tombé "en amour" avec sa Manta 

 Opel et Ford montaient des jantes "Rostyle" à boulons apparents qui imitaient les roues en alliage. La Manta était chaussée en 13 pouces seulement comme beaucoup de voitures de cette époque. 



La Manta qui a succédé à l'Ascona, a connu une très belle carrière en compétition au début des années 80, courant en championnat du monde des rallyes 
 

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Samedi 17 octobre 2020

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