Peugeot 306 Cabriolet : " une sensation de liberté ! "

Le cabriolet Peugeot 306 est sorti début 1994 un an après les berlines.  Dessiné par Pietro Carmadella, il se signalait par sa silhouette très réussie bâtie sur un empattement légèrement raccourci de 4 cm pour mieux équilibrer ses volumes. Plus long de 19 cm (4,18 m), il était aussi plus bas en exigeant un pare-brise spécifique à la surface plus réduite. En fait, à part la partie avant, il comptait peu de tôleries communes avec la berline. Ajoutez 130 kilos de renfort divers soit près de 1300 kilos. Il avait l'avantage d'offrir deux véritables places à l'arrière et un coffre honnête de 275 dm3.

Produit chez Pininfarina jusqu'en 2002, il fut fabriqué à 77 834 exemplaires dans de nombreuses motorisations s'articulant de 1,6 l à 2 litres et de 90 à 135 ch. Le cabriolet de Catherine datant de 1997 est une phase 2-1 se reconnaissant à sa calandre différente, ses phares plus étirés, son capot redessiné  au gros écusson central  et à sa motorisation 16 soupapes. Il était motorisé par un 4 cylindres deux litres à injection de 135 ch contre 123 précédemment animant également les 406 et 605. Cette version était équipée de série d'une capote électrique et de roues en alliage léger et d'une planche de bord en vrai faux noyer.

La 306 cabriolet de Catherine de couleur noir Kazan date de 1997 (Photo Nicolas Delpierre)

Quelle pureté des formes ! Décapotée, la capote disparaissait sous une trappe (Photo Nicolas Delpierre)

Sièges tenant bien le corps et tendus de cuir sur cette version (Photo Nicolas Delpierre)

Je jouais aux petites voitures !

Enfant, Catherine ne jouait pas à la poupée. "J'aimais déjà l'automobile car mon père était passionné par la mécanique. Je jouais avec ma collection de Majorettes au 1/43eme. A 18 ans dès que j'ai eu mon permis, je rêvais d'une Peugeot 104 Z mais j'ai eu droit à la Visa Club d'une horrible couleur  de mon grand-père revendue à mon oncle. Elle me plaisait pas du tout ! "

Après plusieurs voitures plus tendance, Catherine achète enfin une Peugeot 306 Équinoxe au début des années 2000. C'est la révélation. En effet, cette Peugeot est réputée pour son excellente tenue de route, la précision diabolique de son train avant, sa maniabilité due à son châssis dérivé de celui de la ZX à l'essieu arrière auto-directionnel sans oublier son puissant freinage. Surtout dans les versions sportives XS et S16 préférées par Catherine.

Catherine ne compte pas moins que trois 306 dont une S16 167 ch (Photo Nicolas Delpierre)

Cette version avait encore une planche de bord en faux bois

Un modèle d'équilibre

" La 306 est un modèle d'équilibre, dans sa ligne, dans sa conduite, dans sa visibilité, dans sa compacité qui en fait une voiture à la fois petite à l'extérieur et grande à l'intérieur. J'ai conduit beaucoup d'autres voitures plus modernes que la 306, mais j'ai rarement trouvé dans ces dernières, les qualités de la 306. En plus je trouve sa silhouette d'une grande pureté aux lignes courbes comparée aux carrosseries actuelles faites de lignes dures et tourmentées"

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Catherine achète des 306 et ne les revend pas et en compte trois aujourd'hui dont une HDI en version XS et une agressive S16  167 ch gris Aster qu'elle tient à conserver malgré ses 280 000 kilomètres. Pas question de la vendre !

Aujourd'hui, POA s'intéresse à son 306 cabriolet deux litres 135 ch.  Un modèle essayé en son temps et qui m'avait séduit par sa silhouette racée d'une grande élégance, sa tenue de route supérieure à la moyenne, sa bonne rigidité et la vivacité de son moteur 16 soupapes autorisant 185 km/h. Décapotée, elle conservait son élégance grâce à sa capote qui s'effaçait via une trappe dans le coffre arrière.

Moteur 2 litres 16 soupapes délivrant 135 ch

Phase 2-1 dont l'avant fut redessiné avec des phares plus étirés et un sigle sur-dimensionné

La version 135 ch conservait la boîte à cinq rapports contre six pour la S16 !

Sensation de liberté

Catherine utilise ses autres 306 pour aller travailler. Elle réserve son cabriolet pour les loisirs. "Mon père roulait déjà en cabriolet avant ma naissance. Quand je l'ai acheté, il avait 108 000 km. C'était une version avec l'option cuir en excellent état. J'ai parcouru avec 12 000 km sans problème.  Un cabriolet donne une sensation de liberté et me procure les mêmes sensations qu'une moto mais sur quatre roues avec le vent en moins car elle a filet anti-remous très efficace. A son volant, je me lave la tête. Pour moi, c'est une voiture indémodable autant par ses formes que par ses qualités routières et notamment un freinage exceptionnel qui a même étonné mon mécanicien qui s'en occupe. Je continuerai à rouler en 306 le plus longtemps possible.  Cela dit, je trouve beaucoup de charmes aux voitures anciennes et une Mustang me plairait beaucoup également ". Chiche....

Roues de 15 pouces en alliage léger sur cette motorisation

Dessinée et construite chez Pininfarina s'il vous plait !

La lunette arrière souple fort critiquée à l'époque  bénéficiait d'une soufflerie pour la dégivrer (Photo Nicolas Delpierre)