Approchez-vous au plus près de LaFerrarri, la Ferrari de tous les extrêmes...
LaFerrari au Grand Palais à Paris (épisode 1)
L’homme a besoin d’Everest à conquérir. LaFerrari est un Everest automobile, inatteignable pour la plupart des mortels, mais merveilleusement présent dans le fantasme collectif. Au-delà de sa puissance délirante, 960 ch, de sa vitesse de pointe hors norme, 350 km/h, de ses accélérations de fusé, 0 à 100 km/h en moins de 3 s, de son design incroyablement spectaculaire, de sa technologie Hybride-Kers, de son prix astronomique, 1 200 000 millions d’euros, LaFerrari est d’abord un marqueur de l’époque, un marqueur de technologie, un marqueur de passion, un marqueur de l’extrême, comme le furent en son temps ses glorieux ancêtres, la Ferrari GTO, la Ferrari F40, La Ferrari F50 et la Ferrari Enzo. On peut ne pas aimer les excès de Ferrari.
On peut être sceptique face au culte quasi religieux des millions de fans envers Ferrari. Mais, on ne peut être que respectueux, voire bluffer, de la continuité de l’histoire de Ferrari qui cultive sans relâche depuis 66 ans cet Everest Automobile, en repoussant chaque fois les limites de la performance un peu plus loin. Chaque quinzaine sur les circuits du monde entier et chaque jour aux mains de leurs heureux propriétaire, Ferrari trace son sillon de l’Automobile au sens le plus noble du terme. Le plus étonnant en prenant place à bord de LaFerrari est de ressentir la présence de la main de l’homme.
Malgré la technologie à tous les étages de LaFerrari, les matériaux de pointe, son cockpit de course, sa position de conduite ultra-basse comme en formule 1, le conducteur est mystérieusement happé par l’âme de Maranello. Le commandatore semble vous distiller ses secrets de manière invisible. Cette voiture sent l’humain et c’est là toute sa magie. Loin de la glaciale perfection des autos allemandes qui dominent le monde, LaFerrari est une expérience profondément latine, et si j’osais Méditerranéenne. Par ses petites imperfections, son ergonomie un peu fantaisiste, son moteur qui ressemble à un animal, LaFerrari est chaleureuse, bouillonnante, généreuse, colérique, en un mot vivante. À l'heure où l’industrie automobile latine (française et italienne) doute dramatiquement, qu’elle n’oublie pas ses origines méditerranéennes. Mieux, qu’elle s’en inspire pour retrouver sa flamboyance. Son salut ne viendra pas de la copie du modèle allemand, mais du retour aux sources de ses valeurs, faites de vie et d’humanité. En cela, LaFerrari est un exemple.
Renaud Roubaudi
Petites Observations Automobile – avril 2013
Mondial de l'auto • Ferrari
LaFerrari en vidéo (épisode 1)
Offre Partenaire LLD LOCALEASE
Offre canon en ce moment pour les professionnels sur le Mercedes GLC 300E PHEV Business à 699 euros par mois en leasing sans apport. Et toujours un mois de loyer offert grâce à POA !
Offre Partenaire WASH
Exclu communauté POA : un lavage programme 5 (valeur 17 euros) offert pour un premier achat de 35 euros avec le code POA35 !
- Type de véhicule
- Supercar
- Marque
- Ferrari
- Année
- 2013
- Modèle
- LaFerrari
- emission
- Mondial de l'auto
- Tags
- Les Modernes, Italie
Partager
Mardi 23 avril 2013
Vidéo suivante
Garage Jean Charles (épisode 2)
L’avis des Petits Observateurs
Soyez le premier a commenter
Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire