La nouvelle Audi A3 passe entre les mains de Cédric Fréour, Julien Rosburger, Renaud Roubaudi et Celia, une jeune petite observatrice qui a accepté de jouer le jeu avec nous. Célia est une véritable "bagnolarde" qui roule en Peugeot 406 coupé ( à découvrir en juillet sur POA), possède une Chevrolet Impala de 1959 et travaille chez Style & design, une société qui réalise des concept car et des séries spéciales pour les constructeurs.
Après des années d’errements dénoncés par le Premier Ministre, cette nouvelle A3 renoue avec la finition moussée et un classicisme désormais subtilement latinisé. Est-ce suffisant pour stopper l’Audiscepticisme du Premier Ministre et éviter une rechute, et convaincre nos nos trois autres compères ? La réponse dans ce test 4 avis, qui ne laisse aucun détail échapper à nos yeux avertis et comme toujours d’une objectivité irréprochable.
POA examine la machine à cash d’Audi, la petite A3. Elle arrive après des errements de la marque aux anneaux dénoncés par le Premier Ministre en personne, ayant provoqué chez lui des poussées d’Audiscepticisme, dont seul le port d’un masque - mais sur les yeux cette fois - aurait pu le guérir. Le médecin du Premier Ministre lui a d’ailleurs prescrit des anxiolytiques depuis trois jours pour prévenir toute rechute ou éviter toute euphorie non contrôlable au cas où cette A3 serait une Audi digne d’en porter les anneaux.
Après avoir laissé Philip Nemeth faire l’éloge dans une première vidéo des secrets des designers ayant réussi à tendre des courbes anguleuses sur la carrosserie désormais plus latine, nous voilà parés pour conduire la nouvelle création des joyeux lurons Hans et Friedrich d’Ingolstadt. Pour cet essai, la petite observatrice Célia, travaillant pour l’agence Style and Design, donnera son avis féminin sensé et réfléchi, ô combien important dans le monde automobile, et sur POA plus spécialement. C’est d’ailleurs elle qui ouvre le bal, soutenue par les cors de chasse des chasseurs à courre traquant sans relâche le caribou sur les terres de Philip Nemeth.
C’est l’agencement intérieur qui est premièrement sujet à débat. Célia regrette l’austérité de l’intérieur noir, symbole de la légendaire intensité de la folie germanique. Mais tout comme le Premier Ministre, elle est admirative de la qualité des matériaux et du dessin de la planche de bord. Le Président soupçonne même le père Fréour d’avoir eu un orgasme en faisant mousser les plastiques, mais tout ceci ne nous regarde pas. Mais le Premier Ministre preuve s’il en est que l’objectivité professionnelle ne le quitte jamais même en essayant une Audi, émet toutefois une critique sur la rangée de boutons sous l’écran.Le Président préfère quant à lui le toucher du volant et le cuir à trous-trous qui lui donne l’impression d’avoir une gaufrette sous la main.
Le Premier Ministre retrouve également la conduite allemande qu’il affectionne tant. L’A3 passe haut la main le fameux “test Fréour”, qui consiste à prendre un virage rapidement tout en ne tenant le volant qu’à deux doigts. Ce test est ici poussé à l’extrême puisque le Premier Ministre le fait durer pendant presque 3 minutes 30, et il semble que l’A3 se comporte en vraie Audi. Quant au Président, ne conduisant que des yachts de six-cylindres -ou plus-, il trouve que cette A3 n’a vraiment rien dans le slip, mais le diesel n’est assurément pas ce qui lui convient le mieux.
Au terme de cet essai Célia n’épargne pas l’A3, qui si elle est une bonne voiture, manque pour elle du soupçon de charme qui l’aurait fait se retourner dans la rue à son passage. Elle pousse même le vice jusqu’à faire crisser un plastique dur sur les contre-portes. Au bord de l’évanouissement, Audiman retrouve néanmoins sa casquette de défenseur acharné de l’excellence germanique. Pour lui, cette A3 renoue avec le savoir-faire d’Audi et il apprécie le mariage entre le classicisme bourgeois et l’once de provocation apportée par les designers. Ce supplément de modernité lui confère selon lui une nouvelle âme (cette si belle formule métaphysique est bien d’Audiman en personne).
Quant au Président et à Julien, ils sont enthousiastes, bien que le premier aimerait l’avoir en électrique et le second reste conquis par la révolution de la Classe A, mais ils posent une nouvelle question pertinente: est ce que ce design n’est finalement pas fait pour plaire davantage à la gente masculine? Nous aurons tout un live lundi pour en débattre avec vous, chers petits observateurs. Sachez néanmoins que si vous souhaitez effacer vos dernières pertes en bourses suite à votre achat inspiré d’actions Air France avant le confinement, Jean Pagézy peut vous concocter un financement très avantageux.
L’avis des Petits Observateurs
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