Par Patrice Vergès. Trois ans après sa naissance, comme le coupé, la Coccinelle cabriolet bénéficie d'une nouvelle personnalisation destinée à soutenir les ventes d'un marché en chute libre qui en fait, aujourd'hui, le cabriolet le plus vendu en France. Moteur !
Voir aussi : vidéo VW Cox
Il m'a fallu m'y prendre à trois fois pour comprendre enfin que le moteur était en route. L'essence TSI 105 chevaux est si discret aux oreilles qu'on ne l'entend pas au ralenti. Pas beaucoup plus au volant puisqu'il se montre très silencieux et pourtant actif puisque avec cette puissance modeste, la Cox cabriolet ne peut être considérée comme sous-motorisée du moins en utilisation cabriolet où rouler vite ôte le plaisir de déguster le paysage à la vision illimitée.
Le plaisir d'essence
Certes, en usage routier ou autoroutier, capoté, en charge, le TSI essence 150 ch plus tonique et plus musical en relances sera plus indiqué d'autant qu'il ne consomme guère plus (6 à 7 litres) Mais il est plus coûteux de 2870 euros affecté d'un malus de 250 euros. Dommage qu'une version intermédiaire de 130 chevaux ne soit pas proposée. Terminons avec les moteurs pour préciser que les TDI autant 110 que 150 chevaux n'ont guère d'intérêt sur ce type de véhicule vu qu'ils sont plus chers de près de 3000 euros sans distiller la douceur et le ouaté de l'essence qu'il faut réhabiliter. A cet égard, notons que la majorité des 1500 ventes annuelle se fait en version TSI 105 ch.
C'est dit pour les moteurs. A la réflexion, on n'achète pas une Cox cabriolet pour ses moteurs mais évidemment pour son look. Il faut dire qu'avec son aspect néo-rétro, le cabriolet est craquant toutes en rotondités qui appellent la caresse des mains et le sourire des lèvres. Ajoutez les nouvelles personnalisations très désirables notamment la Denim qui surfe sur la nostalgie de l'intérieur jeans des Cox des seventies préférée mille fois à la nouvelle Dune un peu trop fardée assez vulgairement à mon goût. En plus, avec le jeu des options et des couleurs, on peut personnaliser sa voiture qui ne ressemblera pas aux autres. Bien entendu, il faudra passer souvent par les options où VW charge lourdement la barque au niveau des tarifs. Sachez que la gamme débute à 26 290 euros pour le 105 ch essence Design pour s'achever à plus de 40 000 euros si on choisi le 2 litres TDI 150 ch avec quelques options notamment des jantes 19 ou 20 pouces. Elle fait payer son charme au prix fort comme sa concurrent la Mini.
La Cox n'est pas qu'un physique. Elle est agréable à conduire du fait de la rigidité de son châssis, de sa relative légèreté (1400 kilos) par rapport aux gros cabriolets qui frisent souvent les 1900 kilos et par ses mécaniques aussi discrètes qu'onctueuses. Décapoté, il est conseillé d'opter pour le filet anti-remous, hélas, pas de série (265 euros) sur les modèles bas de gamme. Que c'est mesquin !
Capoté, la visibilité en prend un coup surtout vers l'arrière et il est conseillé d'opter pour la caméra de recul optionnelle sur les finitions d'accès mais la capote est bien insonorisée et surtout se manipule à la vitesse éclair de 10 secondes et en marche jusqu'à 50 km/h. Très pratique. Je ne dirais pas autant de bien du couvre-capote qui exige une patience d'ange pour le remettre en place qui explique que je ne n'ai jamais croisé une Cox avec.
Beau cul !
Avec un coffre de 225 litres capoté ou décapoté, elle n'est pas très pratique pour déménager mais il faut savoir ce que l'on veut. Avoir un beau cul ou un gros popotin comme feue la 308 CC qui avait un grand coffre capotée. En revanche, on peut toujours charger les bagages sur la banquette arrière si on n'est que deux. Les vide-poches intérieurs sont un peu réduits et les bacs de portière souples font un peu bas de gamme pour une voiture qui peut friser les 40 000 euros. Dernière critique le GPS proposée avec la version Denim (960 euros) qu'on conseille, manque un peu de surface (6,5 pouces) comparés aux véritables télévisions proposées par la concurrence. Amoureux des jantes, j'ai adoré les jantes Tswiter (style Porsche 911 des sixties) mais lorsque j'ai appris le supplément de 750 euros, ça m'a bien calmé.
Bref, la Cox cabriolet tout en restant une voiture passion reste une voiture raison avec le confort d'une berline, une relative bonne habitabilité et un coût d'usage réduit. La difficulté viendra lors de son achat à résister au jeu des finitions et des options plus attirantes les unes que les autres. Personnellement, je serais acheteur ...
L’avis des Petits Observateurs
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