Une rubrique pilotée par le Commandant Chatel. Cette histoire se passe dans les années 70. À cette époque, le Préfet de Police s’appelle Louis Amade. Mais ce Préfet là est particulier puisqu’il est aussi parolier de Gilbert Bécaud pour lequel il a écrit notamment « L’important c’est la rose ».
Il a écrit aussi pour Tino Rossi, Les Compagnons de la Chanson, Yves Montand, Luis Mariano, Line Renaud, Édith Piaf, Richard Anthony, Michel Delpech, Mireille Mathieu, Serge Reggiani, Linda De Suza et beaucoup d’autres.
- Donc, en gros, le jour il est à la Préfecture de police et la nuit, il écrit des chansons.
Ce qu’on sait moins, c’est que souvent, à la nuit tombée, il veut voir comment les policiers de Paris traitent les contrevenants. Car Louis Amade (autre époque) estime que quelque soit la situation, les Sergents de Ville doivent garder leur calme...Donc, il prend la R5 de sa femme et brûle tous les feux de la rue de Rivoli. Bien sûr, ça ne rate pas ! Il est sifflé au 2e ou 3e feu brûlé et directement insulté.
- Tu te fous de ma gueule ! T’as pas vu le feu...
Louis Amade se laisser traiter de tous les noms d’oiseaux pendant 5 minutes avant de sortir de la R5 en présentant ses papiers tricolores.
- Je suis Louis Amade, Préfet de Police ! Qu’est-ce qui m’a foutu des foutriquets pareils ! Donnez-moi vos matricules !!
Les policiers, têtes baissées, bredouillaient faiblement le n°.
- Louis Amade faisait mine de noter sur un petit carnet. En fait, il s’en fichait et repartait chez lui écrire une chanson. On m’affirme qu’il recommençait sa petite comédie une fois par semaine...
Cette rubrique est aussi la vôtre !
Racontez vos anecdotes au Commandant Chatel par mail (thibautchatel@icloud.com), il se chargera de les publier. N’oubliez pas que pour « Souvenirs d’Autos » nous cherchons de l’anecdote, de l’humain, de l’humour, de l’émotion. On oublie un peu l’arbre à came et le Weber double-corps… Et si possible, joignez à votre histoire des photos. On adore ça chez POA ! Merci.
L’avis des Petits Observateurs
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