Écrit par Gérard Rossini
Souvenirs d’Autos (480) Rouler en Hispano, c’est facile - partie 2
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Vendredi 9 mai 2025
On peut démarrer en troisième avec une Hispano : seule la logique mécanicienne s’y oppose : le couple est tel que si l’on sait être délicat avec l’accélérateur, ça se passe très bien… Que ce soit absolument idéal pour l’embrayage est une autre histoire…
Il y avait donc dans nos Hispano (s) un petit sac en toile de jute contenant une paire de ballerines du 38 qui simplifia la tâche à Dominique, ma femme, une fois qu’elle y eût pris goût. Un élément favorisant est qu’elle était gauchère. Le passage des vitesses se faisait évidemment de la main gauche , et c’était l’aspect le plus délicat de la conduite d’une Hispano une fois réglé celui du grand volant et de la direction … directe ! Par bonheur, le jeu est un phénomène inconnu et le levier se guide avec deux doigts une fois qu’on en a saisie la subtilité toute mécanique !
Les premières fois, on cherche simplement à gagner le rapport souhaité. Par la suite, on cherche la fluidité mécanique et l’absence de bruit. Je n’avais pas besoin de lui expliquer ça : c’était corollaire du plaisir de la conduite et nos petits sourires croisés tenaient lieu… ou non d’approbation, indulgente… ou non !
Elle y prenait un plaisir intense et je m’émerveillais de ses longs cheveux dorés qu’elle n’attachait pas lorsque nous prenions le torpédo… Hélas , pas de vidéo à l’époque. L’Alpine était un instrument de plaisir solitaire pour le pilote, les Hispanos un foyer de plaisirs de couple. Cela dit, je crois n’avoir jamais croisé d’autre « couple Hispano » et s’il arrivait aux copines de Lartigue de conduire son Hispano, c’était surtout pour les photos à l’arrêt…
Le cas des concours d’élégance avant-guerre et dans les années 50 était un peu différent : deux hypothèses selon la carrosserie : les coupés-chauffeur n’admettaient pas d’accommodement avec l’étiquette : s’il y avait un chauffeur, ça n’était pas pour que Madame conduise et à fortiori si c’était Mademoiselle… Mais dans le cas d’un coupé tout court , d’un cabriolet ou d’un torpédo sport, la conduite était obligatoire, quitte à se négocier au bout de l’avenue, hors la vue du Jury…
L’avis des Petits Observateurs
1 commentaire au sujet de « Souvenirs d’Autos (480) Rouler en Hispano, c’est facile - partie 2 »
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C'est vrai qu'à l'époque le volant était disposé à droite du tableau de bord. Pour ce qui est des femmes et des voitures, elles sont indissociables du plaisir automobile et ceux qui professent l'incapacité féminine à la conduite ne savent rien du plaisir d'un road trip a volant partagé.
Samedi 10 mai 2025 à 08h17