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Toit toit mon toit



Cartes blanche

 à Patrice Vergés

 Il y a de nouveau que ce qui a été oublié. Les toits bicolores qui font leur retour en force sur nos chères voitures ont vu le jour il y a plus de 50 ans. Rien de nouveau sous le soleil, sauf le prix. Ils sont devenus chers. Très chers !

 C’est le grand retour de la voiture bicolore. Initié par Mini qui s’inspirait de sa glorieuse aînée au toit blanc ou noir, repris par Skoda, puis Suzuki, suivi plus récemment par Fiat et enfin Renault, le toit bicolore est très tendance souvent de couleur blanche dont l’action positive est de mieux repousser les rayons du soleil. Cette mode datant des années 50 est venue des USA où les constructeurs américains proposaient généralement des voitures bicolores. En France, Citroën s’y risqua avec sa DS mais surtout ce fut Simca qui proposa les peintures deux tons d’abord sur ses Versailles puis  Aronde P60 dont P signifiait personnalisation avec une large combinaison de couleurs. Comme la mode se démode, le bi-ton disparut au profit d’autres couleurs à la mode qui furent l’orange dans les années 70, le gris métallisé très classieux, puis le noir ressuscité par la Golf et depuis plus récemment le blanc nacré. 

Curieusement ce qui plaît est plus cher. C’est bizarre mais quand c’était la mode du noir, il était plus couteux  comme le blanc aujourd’hui. Le toit blanc métallisé coûte très cher car il nécessite plusieurs couches de peinture m’a-t-on avoué chez Suzuki France qui a pris l’initiative de proposer un toit bicolore d’abord sur sa Suzuki Swift So’Color puis une peinture bi-ton sur la Sport Edition limitée au toit blanc métallisé qui a boosté ses ventes. Au point que la maison mère séduite pas l’initiative française va l’inclure dans ses productions. Baladons nous dans la jungle des tarifs des options bi-tons en remarquant que d’aucuns chargent beaucoup la barque.

Skoda qui a en partie initié cette mode reste modeste avec un supplément de prix de 275 euros seulement sur  sa Fabia. Pas Opel qui se sent pousser des ailes sur la nouvelle Adam  puisqu’il demande 650 euros assortis de jantes de la même couleur pour cette finition baptisée «White my fire ». Chez Citroën la DS3 fait un carton en bicolore, obligatoirement lié à des finitions comme la Sport Chic ou l’Ultra Prestige qui inclut d’autres équipements. Pas question de l’avoir sur la finition de base que personne n’achète tout comme chez Mini d’ailleurs. Chez Renault pour le nouveau Captur, c’est 400 euros contre 600 chez Rover pour le Range Evoque. Enfin Audi qui n’est pas habitué à brader son produit ne propose que les arches  de pavillon en gris métal très clair à 390 euros seulement. Ce n’est pas très cher mais il n’y a pas beaucoup de surface à peindre. Le plus coûteux reste Fiat qui a aligné les options de sa dernière 500 L sur des marques premium. Gloup ! Il est demandé un supplément de 1000 euros pour le toit blanc ou noir. Mais si vous prenez la finition Lounge équipée de série du toit transparent, le prix est toujours le même alors que la surface de peinture se résume à quelques  dizaines de centimètres carrés. Cela fait cher le kilo de peinture. A ce prix là, Michel Ange n’aurait jamais peint la Chapelle Sixtine…….

En 1958, Simca proposait déjà son Aronde avec une peinture bicolore

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Le toit blanc de la Swift sport a boosté ses ventes.

Suzuki Swift Sport

Opel exige 650 euros pour le pavillon bicolore

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Skoda applique des prix d’ami pour sa peinture bicolore vendue 275 euros seulement sur la Fabia

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P.O.A juillet 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lundi 15 juillet 2013

L’avis des Petits Observateurs

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