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Scandale au Haut Conseil de la Mobilité



Scandale au Haut Conseil de la Mobilité 

 

Paris 2060 

 

En plein débat sur la loi autorisant la vitesse libre 24 heures sur 24 dans les rues de Paris, le président du Haut Conseil de la Mobilité, le Dr Werber Jurgenns, a été violemment pris à partis par Helena Troyes, responsable des droits civiques des piétons. La sécurité a dû séparer les deux intervenants en pleine altercation physique. Les débats ont été ajournés. De notre envoyé spécial, Tep Wangcar.

 

Il était un peu plus de 16 heures hier après midi, lors d’une réunion plénière du Haut Conseil de la Mobilité, lorsque les premiers incidents ont éclaté. Le Dr Werber Jurgenns, président du Haut Conseil de la Mobilité et également représentant officiel de la Ligue Internationale des constructeurs automobiles, était en train de défendre à la tribune son projet de loi visant à autoriser la vitesse libre à toute heure du jour et de la nuit dans les rues de Paris. Pour mémoire, la vitesse libre est aujourd’hui autorisée « seulement » de 20 heures du soir à 6 heures du matin, pour tous conducteurs de véhicules motorisés. 

 

Arguant du fait que ce serait un grand progrès pour les libertés individuelles et également un facteur favorable à la fluidification du trafic aux heures de pointes, le Dr Jurgenns a été interrompu par Helena Troyes, la jeune responsable des droits civiques des piétons. Cette dernière, qui n’était pas invitée au débat, est arrivée à s’introduire dans l’hémicycle accompagné de quelques militants. Munie d’un porte-voix, elle a dénoncé je cite : « le caractère barbare et sanglant de cette immonde loi qui serait déjà responsable (selon elle) de plus de 8 700 morts par an et de 73 000 blessés graves, spécialement chez les vieillards et les enfants ». Digne et calme, le Dr Jurgenns lui a rappelé que la vitesse libre de nuit était inscrite dans la constitution depuis 2050 et, qu’en l’absence de statistique officielle du gouvernement, il se permettait de douter de ses chiffres fantaisistes, tout en regrettant le sort malheureux de quelques imprudents et que l’automobile pour tous serait la meilleure des sécurités. 

 

 

Il a également rappelé que les courses improvisées dans les rues de Paris étaient célèbres dans le monde entier et un facteur très positif pour le tourisme. S’il arrivait que ces courses soient, hélas, parfois meurtrières, ce n’en était pas moins la dure loi du sport et de la vie. Helena Troyes l’a traité de fasciste et s’est jetée à la tribune pour s’emparer de ses notes et les déchirer. Dans la confusion, le Dr Jurgenns a été projeté à terre, entraînant dans sa chute la jeune militante. La jeune femme aurait griffé au visage le président. Heureusement, la sécurité est intervenue pour protéger le Dr Jurgenns et s’opposer 

 

aux compagnons d’armes de la jeune militante. La séance a été ajournée et les militants déférés au parquet. C’est finalement le Haut Conseil des annonceurs qui devrait trancher sur la question de la vitesse libre 24/24. Au-delà des faits, cet incident met en lumière la tension qui oppose les partisans d’une liberté totale de la mobilité et les réfractaires aux bien fait du progrès technologique de l’automobile. À noter que le mois prochain, un projet de loi visant à interdire la marche à pied le long des rues de Paris sera présenté, comme la loi l’autorise, par un collectif d’amis de la voiture. 

 

Essai libre par Renaud Roubaudi/ Petites Observations Automobile

 

 

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Mardi 26 juin 2012

L’avis des Petits Observateurs

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