Premiers tests concluant pour l’autoroute volante FlyngWay 001

Paris 2060

À trois ans de la mise en service de Flyng Way 001, la première autoroute volante qui surplombera Paris à 1300 mètres d’altitude, les tests de vols par sustentation magnétique ce sont avérés un franc succès. La question des conditions d’accès reste toujours un enjeu technique et financier majeur. De notre envoyé spécial, Tep Wangcar.

« La mise en chantier de Flyng Way 001 est une avancée technologique majeure qui va changer la face du monde. C’est non seulement la solution à la mobilité propre de demain, mais c’est aussi une main tendue à toutes les nations. Il s’agit d’une fierté immense pour tous les Parisiens et un grand bond pour l’Humanité. Je vous invite maintenant à monter à bord du futur ». 

C’est par ces mots  que le haut responsable des transports Malaki Wangba a coupé le ruban magnétique des 4 premiers kilomètres de la future autoroute volante, qui ceinturera la ville sur 48 km à 1300 mètres d’altitude. 

Réunis sur la passerelle d’embarquement, 1700 journalistes invités du monde entier ont pu emprunter les premières navettes de services surplombant le quartier de l’Opéra et reliant Notre Dame, la grande bibliothèque et la porte d’Orleans.  Une fois à bord, les invités ont été accueillis en musique par la très délicate suite Bergamasque N°3 (Clair de Lune d’Alexis Weissenberg), censé relaxer les personnalités émotives, mais également couvrir les sifflets d’airs provoqués par la sustentation magnétique. 

En effet, si le procédé est maintenant opérationnel, il provoque encore des remous et des sifflets d’airs qui devraient être résolu à l’ouverture au grand public en 2063. Quoi qu’il en soit, la sensation de flotter dans les airs est bien réelle et les 4 minutes de liaison ont été une simple formalité. A terme, ce sont 7 500 bornes relais qui devront être installés dans les airs pour assurer la flottaison des navettes aériennes. Fonctionnant à l’hydrogène gazeux, pressurisés à moins 350°C, ces bornes provoquent un courant électrique qui forme un champs magnétique aérien, capable de transporter des véhicules individuels ou collectifs.

À noter, la présence très remarquée de plusieurs membres du Haut Conseil de la Mobilité dont son président le Dr Jurgenns. Longtemps opposé au projet FlyngWay, le Dr Jurgens s’est finalement rallié à la cause des autoroutes volantes après avoir reçu la garantie d’un accès libre à tous véhicules privés, si toutefois la technologie le permettait. Or, à ce jour, la sustentation magnétique ne permet de relier qu’un point A à un point B avec un véhicule collectif.

 L’entrée libre sur n’importe quels tronçons de la future autoroute des airs, nécessiterait des voitures volantes individuelles à la puissance colossale pour rejoindre le ciel à 1300 mètres de hauteurs. On a tous en mémoire les 452 morts du 6 juin 2057 du à l’explosion au-dessus du parc des Princes, d’un prototype de voiture volante alimenté par une  pile à d’hydrogène. Si le procès en cours n’a toujours pas établi les responsabilités, les  dirigeant d’Hydrogène Corporation United assurent désormais maîtriser la technologie de la pile à hydrogène qui devrait faire l’objet d’un nouvel essai d’ici l’été. Malgré ces déclarations optimistes et la démission de Dimitri Milos Langman, président du conseil d’administration, le cours de bourse d’Hyrdo.Corps-United n’a jamais retrouvé sa valeur antérieure au drame.

 Le marché des futures voitures volantes est estimé à  1500 milliards d'Euros et la course contre la montre est engagée avec le leader de l’énergie de la mer, Algo Power. Algo Power devrait prochainement dévoiler un prototype de voiture volante beaucoup plus sur et écologiques, fonctionnant à base d’algues et d’excrément animal. L’enjeu est d’autant plus important, que le groupe Algo Power est fragilisé depuis la tentative de suicide de sa présidente, Daisy Belleville, qui se trouve toujours dans le coma.

Essai libre par Renaud Roubaudi/ Petites Observations Automobile