Deux mots sur le retour d’Alpine

Mon tuyau sur le retour d’Alpine à Francfort était crevé. Aucune trace d’Alpine sur le stand Renault désespérément vide.  Mille excuses d’avoir déçu l’espoir fans.

Cependant ma source persiste et signe : le concept, car était prêt, mais la crainte de voir trop de nouveautés sportives allemandes éclipser Alpine l’a emporté.

C’est donc désormais une question de timing et de lieu pour maximiser l’impact médiatique avant de voir briller à nouveau le nom d’Alpine. Le sujet n’est plus tabou, puisqu’on a pu lire dans la presse ces derniers temps que Laurens Van den Hacker, patron du design Renault,  en parle comme une opportunité formidable et Carlos Tavares laisse entendre à tous ceux qui l’interview qu’il prend à cœur le retour d’Alpine avec l’aide de Renault Sport.

La question est désormais de savoir quand, quoi  et comment. Quand ? Je parierai pour le salon de Genève en mars. C’est le salon parfait pour présenter un modèle haut de gamme (toutes les marques de luxe font le forcing à Genève, car tout simplement la clientèle est là ), d’autant plus qu’en septembre 2012, le mondial de Paris devra concentrer les sunlight sur  nouvelle Clio et la Zoe électrique.

Quoi ? je l’ai déjà dit, cette future alpine ressemblerait à  un break de chasse (deux portes, 4 places , avec un hayon), dotée d’une motorisation 100% électrique. Pour le comment, ma source me laisse entendre que Renault n’est pas entièrement satisfait des  performances de la motorisation électrique et des batteries de cette future alpine.

Le losange travaillerait à se rapprocher discrètement de quelques spécialistes très pointus dans le domaine de la sportivité électrique pour pouvoir proposer des performances à faire rougir la concurrence. L’idée étant de présenter un concept aboutit dont le pack moteur/batteries soit parfaitement opérationnel et commercialisable dans un délai relativement court. On en reparle.

Petites Observations Automobile - septembre 2011