Souvenirs d’Autos (47) : Une Twingo pour mon julot

Par Thibaut Chatel.  Nous sommes en juillet 2003. Mon fils, Jules, a obtenu son bac avec mention bien (comme tous mes autres enfants, ce dont je les remercie) et je tiens ma promesse : lui offrir une auto.



Je possède à l‘époque une Twingo-noire-automatique-toit-ouvrant-housses-grises-très-chics qui doit avoir autour de 20 000 Km. Elle est pour lui. Comme je suis un bon père, j’ai laissé la voiture chez Renault pour qu’ils fassent une révision complète. Le jour J, nous allons chercher la voiture. Jules prend le volant, et il affirme (je ne me souviens pas très bien de ça) que je suis très nerveux et que je dis :

-   Attention le feu !

-   Roule à droite !

-   Rabats-toi !

-   Etc.



Bref… en arrivant presque à la maison, il s’engage dans une rue un peu rapidement (toujours d’après-moi)… Je vois une 406 arriver beaucoup trop vite par la droite. Je crie :

-   Freine !

Mais c’est trop tard, elle nous éperonne sur notre tribord !

La roue avant droite de la Twingo ressemble à celle arrière d’une R8 Gordini. C’est à dire qu’elle n’est plus perpendiculaire à la route…

Glurps !

La Peugeot 406 est conduite par une femme dans tous ses états qui confesse qu’elle a pris la voiture sans l’autorisation de son mari !!! Comme elle n’a rien (Peugeot la qualité qui ne se discute pas), nous en restons là et elle repart…

 Jules, lui, est très contrarié… et moi aussi.

Mais ce n’est pas si grave et quand nous ramenons la voiture chez Renault, ils font la réparation pour une somme correcte. Le temps passe et nous reparlons de cette histoire avec Jules 10 ans après…. Ce qui est cocasse, c’est que lui et moi, nous ne la racontons pas du tout de la même manière…



 En tout cas, il a cette phrase magnifique :

-   Tu sais Papa, cet accident en fait, c’est toi qui l’a eu !!

 Il a sûrement raison.

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 *Je m’appelle Thibaut, je suis né en 1959. Il se trouve que j’ai toujours adoré les automobiles… Pourquoi ? Sans doute parce que j’aime l’idée de liberté. On monte dans sa voiture, on démarre, on s’en va ailleurs. Là où il fait beau, au bord de la mer, à la campagne… peu importe. Parfois, je repense à des histoires d’enfance, d’adolescence, de jeunesse et j’ai décidé de les livrer à P.O.A.